L'heureux tour 2020

A moins de deux semaines du départ le vélo est quasiment prêt. La révision est faite, il ne reste plus qu'à effectuer une ou deux sorties tests pour pofiner les réglages.
À J-7 le matériel de camping est vérifié et testé en conditions réelles 😀😀😀 .
Le 18 juin : Finalement le départ se fera le 19 juin et ce n'est pas plus mal car les conditions météo ne sont pas au top avant cette date. En attendant, visite de Martel, de Lacave et de Rocamadour.
Le 19 juin : Voici venue l'heure du départ. Après une dernière nuit à l'hôtel et un bon petit déjeuner j'enfourche Surly pour le départ fictif. À peine un kilomètre à parcourir pour arriver au belvédère de Rocamadour pour le départ réel. Un au revoir à madame et me voilà parti.
Une jolie descente dans Rocamadour et de suite des bosses à forts pourcentages, mettre tout à gauche dès le début ne me rassure pas. Je traverse les belles causses du Quercy du Nord au sud à un rythme très lent. En début d'après midi j'arrive sur les rives du lot que je suis en le remontant, les paysages sont magnifiques, c'c'est vert entre-coupé de hameau aux vieilles maisons en pierres :tout ce que j'aime. Me voilà en vu de Saint Circq Lopopie, que dire :je devant ce que je considère comme le plus beau village de France. J'y passe un long moment avant de reprendre la route pour m'arrêter dans un vrai camping à Cènevières où j'ai un coin d'herbe, le calme, une douche très chaude et grand luxe un frigo, le tout pour 8,50 euros. La nuit sera relativement bonne.
Le 20 juin : Le départ se fera à quasiment 9h00, tranquillement en longeant le Lot. Un détour par Figeac, le centre est joli mais c'est le jour du marché, il y a beaucoup trop de monde pour moi et ne peux pas en profiter. Je fini par trouver un coin calme pour la pause déjeuner. Je repars en suivant le GPS qui m'emmène sur la route que je voulais éviter :une départementale fréquentée 😕. Après cela je me trompe de route et fini par faire demi tour pour m'arrêter dans un camping encore une fois comme je les aime 😍. Petit problème technique aujourd'hui: une première crevaison ce matin qui ne m'inquiète pas, après un contrôle classique je répare et repars. En début d'après midi deuxième crevaison, toujours roue avant, cela ne peut pas être un hasard. Je regarde donc à quel endroit à percé la chambre et m'aperçois que cela correspond exactement à la jonction de la bande anti crevaison 😖. J'enlève donc cette bande qui fait tout l'inverse de ce qu'elle devrait (merci D4) et repars.
Le 21 juin : Nouveau départ en remontant le Lot, c'est vraiment magnifique. Je ne pouvais pas passer à côté de Conques sans m'y arrêter, le dernier km est très raide et plusieurs touristes m'encouragent au passage, c'est toujours agréable. Je suis une nouvelle fois sous le charme de ce village et y passe un long moment.
Je décide de prendre au plus court pour rejoindre une nouvelle fois le Lot, GROSSIÈRE ERREUR ! C'est la première fois de ma vie que je monte une côte en poussant le vélo (en dehors du VVT) et celle ci fait 5km!après près d'une heure de poussette j'arrive à la bascule
Me voici enfin dans la vallée et je continu ma route en admirant la nature et les vieilles pierres
J'arrive au troisième camping, toujours aussi cool! Le 22 juin : Je pars avec le moral au top mais je sens bien depuis le départ de Rocamadour que les jambes ne suivent pas, la préparation physique a bien été perturbée avec ces événements de mars à début juin. Je sais que le parcours prévu est trop long et je vais devoir couper certaines parties difficiles. J'adapte donc le rythme à ce que les jambes peuvent supporter sans avoir mal et prends plaisir devant ces paysages si verts.
À 15 km du camping à la ferme que j'ai repéré, je m'arrête à une fontaine me rafraîchir, depuis le premier jour il fait chaud et je ne m'en plain pas. Un couple de cyclo campeurs me disent que la prochaine bosse est difficile, avec 400 m de D+ et qu'ils abandonnent là pour aujourd'hui, ils redescendent au camping un peu plus bas et me conseille d'en faire autant, J'AURAIS DÛ LES ÉCOUTER ! Décidé à rejoindre le camping à la ferme je reprends la route, un premier craquement au niveau du dérailleur arrière, je m'arrête vérifié et repars, deux, trois, quatre craquements et pafff au revoir le dérailleur. Même avec la sacoche de Mac giver impossible de bidouiller.
Je me renseigne, le magasin de vélo le plus proche est à 40km (je suis en Lozère !). Je redescend donc au camping devant lequel j'étais passé et vois qu'il il y a un supermarché. Je m'en sors bien, un endroit où dormir et de quoi me ravitailler. Je croisse un autre couple de cyclo campeurs, deux jeunes avec leur bébé, quand je vous dis que je suis un petit joueur !!!
Le 23 juin La nuit fût relativement bonne. Aujourd'hui le programme était les gorges du Tarn puis les gorges de la Jonte, suite à un problème technique ce programme ne sera pas diffusé 😂😂😂. Ce matin on vient me chercher en voiture et je pars dans la famille en Corrèze pour réparer le vélo tranquillement. En les attendant je viens de rédiger le compte rendu des 4 premiers jours de voyage, à bientôt pour la suite. Le chauffeur est arrivé Un petit détour par le viaduc de Garabit puis direction l'a Corrèze Le dérailleur est commandé
Le 30 Juin :PLAN D 😁😁😁 Depuis la casse il y a eu beaucoup de changements de programme, en voilà le résumé : Le "on" qui est venu me chercher en voiture n'est autre que Nathalie (ma femme). Nous sommes bien allés en Corrèze où elle était avec ses parents. Le dérailleur devait arriver mercredi dernier mais je ne l'ai reçu que samedi matin. Je pourrais donc reprendre la route direction le mont Gerbier des joncs dimanche. Sachant que Nathalie allait rentrer à la maison ce même dimanche je cojitais sur le fait qu'elle allait se taper 7h00 de voiture seule.. Je lui en parle et propose de remonter ensemble. Dimanche après midi nous voilà de retour chez nous, je prévois un nouveau départ probablement jeudi... Voila un bel exemple d'un des nombreux avantages de ce genre de voyage, nous n'avons aucune obligation et pouvons l'adapter au jour le jour au grès de nos envies et des imprévus. . . Le 6 juin : Après tous ces changements de programme je reprends enfin la route. Levé à 7h00 j'ai beaucoup de mal à me motiver. 8h45 je ne sais toujours pas si je pars vers l'Est ou vers l'Ouest, un coup d'œil sur la météo et ce sera direction l'Est pour avoir le vent dans le dos. C'est à un peu plus de 9h00 que je décolle. Bien que je connais par cœur toutes ces routes je me mets tout de suite en mode cyclo campeur et prends le temps de regarder les paysages qui défilent. Énormément d'images me reviennent en passant à Oppy, le village où ont vécus mes grands parents. J'y passais mes vacances étant petit et c'c'est là que j'ai appris à faire du vélo sans les petites roues 😍 A midi SMS à un pote qui habite sur le trajet, il est chez lui 😀, le temps de trinquer et de manger et je reprends la route. Sans la moindre bosse et le vent dans le dos j'avance à un bon rythme. Je m'arrête plusieurs fois pour ne pas arriver trop tôt au camping. Finalement j'y suis à 16h30. Une bonne journée de reprise, demain le programme devrait être bien sympa 😀.
Le 12 juillet : Il est temps de faire un résumé de ces derniers jours. Mardi, après 2km me voilà en Belgique, sur les ravel, le plus souvent en suivant les canaux. Un petit détour par Péruwelz à la brasserie Caulier qui produit la fameuse Paix dieu, malheureusement il n'y a rien à visiter. La journée se passe tranquillement et les kilomètres s'enchaînent facilement sur un parcours quasiment plat. J'arrive à Binche, le pays des Gilles, je ne pause pas car c'c'est très brilliant et envahi de Kèkès en audi ou bmw... Le Camping très rustique se situe à quelques kilomètres de là. Mercredi il pleut, je ne dècole pas et ne fais rien de particulier, bizarrement la journée passe plutôt vite. Jeudi je repars, toujours sur des routes tranquilles jusqu'à Chimay 😋. Vendredi il est temps de revenir en France, après une quinzaine de kilomètres j'arrive à la frontière et le GPS m'indique de tourner à gauche. De grands panneaux dissuasifs préviennent qu'ils s'agit d'un chemin privé, je continu sur la route principale et pafff le plus de signal GPS. Bien sûr c'est à ce moment précis qu'il se met à pleuvoir 🙄. J'avance au hazard, fini par arriver dans un village où je me rends compte que j'ai quitté la direction que je devais suivre. Le GPS est de retour et me remet sur la route, pour très peu de temps, il me perds au beau milieu de la forêt ardennaise et veut m'envoyer sur des chemins qui n'existe plus. Même à pied ça ne passerai pas. C'est en fin de matinée que je reviens sur l'itinéraire prévu. Fatigué je décide de ne pas aller loin et m'arrête à Charleville-Mézières après avoir visité le centre ville. Samedi le programme est simple, je suis la Meuse. Jusqu'à Sedan c'c'est une voie verte très sympa, ensuite on passe sur la véloroute qui n'est pas extraordinaire. C'est le plus souvent une départementale d'où on ne voit même pas la Meuse. Je sens que physiquement ça va de mieux en mieux, les jambes tournent bien et ne tirent plus dans les côtes. Je parcours 100 km à bonne allure pour arriver à Consenvoye, un camping au top ! Dimanche je continu en suivant la véloroute, jusqu'à Verdun il y a une VV depuis peu, bien pratique pour traverser la ville sans se perdre. Je tombe sur un personnage qui vagabonde depuis près de 10 ans, il a un vélo est une remorque. Je discute un moment avec lui, il est très intéressant et a les pieds sur terre. La VV se termine est à nouveau la departementale, j'essaie de prendre le chemin de halage qui n'est pas aménagé et roule dans l'herbe, les ornières et sur des racines. Forcément ça n'avance pas très vite. Je m'arrête à Saint Mihiel avec peu de kilomètres mais après une journée sympa et sous le soleil. Lundi 13 La véloroute de la Meuse ne m'intéressant pas je la quite pour aller chercher le canal entre Champagne et Bourgogne. Celui ci est bien plus sympa. J'avance à bonne allure et parcours près de 110 km. Mard 14 Une journée pas comme les autres : Peu de km au programme mais la journée promet d'être riche. Je démarre, toujours en suivant le canal et après 20 km j'aperçois un cycliste qui ressemble à Christian chez qui je vais ce midi, mais non je suis à 40 km de chez lui c'c'est donc quelqu'un qui lui ressemble et n'y prête plus attention. Arrivé à son hauteur il m'interpelle, c'est bien Christian qui est venu à ma rencontre ! Je n'en reviens pas, sa surprise est une grande réussite. Nous effectuons les 40 km qui nous sépare de Langres à vive allure tout en nous remémorant les souvenirs du lycée. La journée passe vite et je dors dans un vrai lit Mercredi 15 Quand je me lève Christian est parti au travail, je décolle à 8h00 et pars tranquillement toujours en suivant le canal afin de contourner Langres. Une fois la VV terminée je tente ma chance sur le chemin de halage qui n'est pas du tout aménagé. J'avance un bon moment à pied jusqu'à me retrouver bloqué. Demi tour et on continu à pied. En fin de matinée je ne suis qu'à 8km du point de départ et cela me fait bien rire malgré la pluie qui tombe depuis ce matin. L'après midi j'y vais tout doux et m'arrête dans un super camping Jeudi 16 Départ sous un ciel bien gris, la matinée se passe cependant bien et j'avance toujours sur des VV l'après midi je suis moins motivé sans comprendre pourquoi. Je galère un peu pour trouver la route sur les derniers km et termine avec une crevaison lente, j'ai dû regonfler 6 ou 7 fois pour arriver à Chaussin. Vendredi 17 Au réveil je comprends ce que j'avais la veille après midi, je suis simplement fatigué, je revoie les ambitions du jour,je pars tard. Voulant éviter les grands axes je me perds pas mal de fois et prends des routes impossibles à monter avec un vélo chargé. Je finis par arriver à Baumes les messieurs, un endroit que j'aime beaucoup et où je passerai 2 nuits. Samedi 18 12h00 de repos m'ont fait du bien, je profite de la matinée pour faire la grande lessive, nettoyer le vélo... L'après midi je pars me balader à pieds et sous le soleil (enfin) . Il est 19h00 et je tape le résumé de ces derniers jours au bord d'un ruisseau. Dimanche 19 C'est en pleine forme et motivé que je repars. La sévère bosse pour quitter Baumes est passée tranquillement, arrêt ravitaillement quelques kilomètres plus loin. Après une vingtaine de kilomètres et en pleine descente j'entends "un coup de fusil" aucun doute une chambre à air vient d'éclater. Je m'arrête et effectivement la roue arrière est déjà à plat. Il y a bien une belle antaille entaille dans la chambre mais ne comprend pas à quoi cela est dû, pas de soucis au niveau de la jante, rien non plus sur le pneu. Je change la chambre et repart... Pour à peine 100 mètres et cela repète. Je cherche minutieusement la cause en vain. Je pose de la bande renforcée dans le fond du pneu et rèpare tant bien que mal les chambres à air. Cette fois même pas le temps de repartir, c'est déjà à plat. Après de longues recherches je vois que le pneu est coupé juste au niveau de la jonction avec la jante. Bien entendu cela arrive un dimanche donc pas de magasins de vélos ouvert dans le coin. Je pose un morceau de pneu que j'ai toujours dans la trousse de secours. Cette fois ci, après 3h00 d'arrêt ça tient. Je ne suis pas du tout rassuré mais j'avance quand jusqu'au camping à une quinzaine de kilomètres au Nord de Oyonnax. Je sais que demain j'y trouverai de quoi reparer. C'c'est dommage que ce souci est gâché ma journée car j'ai empreintè de jolies routes le long des lacs du Jura. Lundi 20 Allez on y crois Départ à 8h30 pour arriver à l'ouverture du magasin de vélo. Ils n'ont pas exactement les pneus que je voulais mais en trouve qui devraient tenir. Je change les deux pneus et chambres à air devant le magasin et reprends la route. J'avance jusqu'à Seyssel où je me pose, après une belle journée de vélo, dans un camping que je connais. Mardi 21 Il y avait beaucoup de cyclocampeurs à Seyssel et en regardant la route je vois qu'on se trouve en plein sur la via Rhona. Allez hop, ce n'était pas au programme mais je la suis sur 40 km en y retrouvant les cyclos qui avaient passés la nuit à Seyssel. Je finis par la quitter pour des routes plus vallonnées qui me mennent à Saint Pierre d'entremont après être passé par le lac d'aiguebelette. Ce soir je suis dans la chartreuse, c'est très beau. Mercredi 22 C'est sous un ciel menaçant que je pars directement à l'assaut du col du Granier, très belle montée sans difficulté particulière. A un kilomètre Du sommet je me fais rattraper par l'orage qui me fait du bien car il fait déjà chaud. Au sommet je me mets quand même à l'abri en attendant qu'il passe avant d'attaquer la descente très prudemment sur une route détrempée. Deux poses pour laisser les jantes refroidir, elles chauffent trop puisque je freine constamment. Le reste de la journée est un peu plus tranquille, je suis dans la vallée et passe par les hameau, la départementale étant trop empreintée par les voitures. C'est une succession de montagnes russes, je profite de ces beaux paysages de montagne. Une erreur de direction et 15 km de détour sera l'anecdote du jour. C'c'est avec plus de 100 km parcourus que j'arrive au camping de la Chambre. J'ai mal aux cuisses et suis bien fatigué. Ce n'est pas le cas de mes voisins du jour qui se raconte leur petits malheur et m'en font bien profiter jusqu'à 23h45 😠 Jeudi 23 Je ne suis pas à 100 %mais vu ce qui m'attend je suis assez motivé pour y aller 😀. Encore quelques km dans la vallée de la Maurienne pour arriver à Saint Jean. Je m'arrête au camping pour réserver un emplacement, on me propose gentiment de garder mes sacoches, pas besoin d'insister, je les ai déjà enlevées du vélo 😄. Je suis "tout léger" pour m'engager dans les lacets que je connais par cœur pour les prendre plusieurs fois par an en voiture. En effet je monte à Albiez montrond, là où nous passons toutes nos vacances depuis une douzaine d'années. La montée fait 16 km pour 1000m de D+. Bien que je sois pressé d'arriver je prends mon temps pour admirer le paysage (en voiture ce n'est pas évident...). Une pose petit dej à midi 🤔, juste le temps de faire coucou à Ophelie qui monte en voiture. C'est à 13h00 que j'arrive à Albiez et suis toujours en extase en voyant cet endroit. Une pose à la fontaine et j'effectue le dernier km jusqu'au col. L'après midi sera détente en allant à mes points de vue préférés. C'est à la chapelle de la fredière que j'atteins le point extrême Sud du voyage, un "objectif" que je me suis fixé alors que j'étais en Belgique il y a maintenant deux semaines. Et maintenant ? Demi tour et l'aventure continue 😁. Dommage les aiguilles d'Arves sont un peu cachées par les nuages mais il y a tant d'autres merveilles aux alentours... Je dois bien me pousser pour quitter ce lieu magique et redescendre au camping. Ce soir le repas est tout trouvé, ce sera RACLETTE 😋. Vendredi 24 Les prévisions météo étaient justes , au réveil l'orage est là, suivi de bonnes averses. J'hésite un peu et décide que ça ne vaut pas la peine de galerer toute la journée sous la pluie, ce sera repos. L'après midi est plutôt ensoleillé, je me repose et met à jour le blog. Samedi 25 Hier j'ai eu le temps de regarder les cartes et plusieurs options sont possibles. Je choisis la plus belle, bien entendu ce n'est pas la plus facile. Je décolle de Saint Jean et roule quelques kilomètres pour revenir à la Chambre. De là il n'y a plus qu'à s'attaquer aux 19 km d'ascension du col de la Madeleine. Par le versant Sud la pente et plutôt régulière, souvent 8 ou 9 % avec un passage à 11%.je le trouve moins difficile que par le versant Nord qui est très irrégulier avec des faux plats et même quelques parties en descente qui cassent le rythme. Par contre par le Nord c'est nettement plus beau avec des passages en forêt, des hameaux dans leurs jus... Par le sud on traverse notamment la station de St François Longchamp (sans commentaire 🤐). Il me faut pile 3h00 pour arriver au sommet, la vue y est magnifique. Je prends le temps d'apprécier les paysages et de manger. La descente est très technique et s'effectue prudemment, entre coupée de nombreuses poses photos. À 16h00 j'arrive à l'intersection et je dois décider de l'endroit où je vais dormir. Albertville est un peu trop loin et je venais de voir sur le bas côté de la route un panneau indiquant un camping à la Lechére,ce sera là. Une très belle journée ensoleillée avec de magnifiques images dans la tête.
Dimanche 26 Il n'est pas 8h00 quand je quitte le camping direction Albertville. La route est plutôt sympa et j'avance à bonne allure. Arrivée à Albertville je tombe directement sur une piste cyclable qui me mène à Ugine. Un petit ravitaillement au magasin, je reprends la piste cyclable et trois cyclistes arrivent à vive allure dans en face. Arrivé à leur hauteur j' entends un grand "FRED",je me retourne et reconnais Mario un copain qui tient un magasin de vélo à Bouvigny. Bien sûr nous étions informés de nos périples mais nous avions laissé tombé l'idée de se rencontrer sachant que c'est souvent une galère. Et là nous nous croisons complètement par hasard. Sachant que quelques minutes plus tôt et j'étais au magasin et que 50 mètres après notre rencontre je changeais de direction, il s'en ai vraiment fallu de peu !
Nous ne trainons pas trop longtemps car Mario effectue beaucoup de km par jour, le planning est donc serré. Je reprends la route tout retourné par cette rencontre. Là mauvaise surprise la route de Flumet par la vallée est interdite à toute circulation. Pas le choix il faut suivre la déviation qui oblige à monter pour ensuite descendre à Flumet. Un imprévu qui me fait bien rouler 1h00 de plus que prévu. De là j'attaque la montée du col des Aravis. Il y a 7 ans je l'avais trouvée très facile (pour un col à 1500m). Cette fois c'c'est un peu plus compliqué, les premiers km sont peu pentus avec même des descentes. Les 7 derniers km sont à 7%,ce n'est pas énorme mais il s'agit de mon quatrième grand col en 5 jours et ça se ressent. C'c'est à 13h30 que j'arrive au sommet. Wilson est très inquiet car c'c'est ici même que je l'ai adopté il y a 7 ans. Est ce que je vais le ramener Après avoir parcouru plusieurs milliers de km ensemble ? Bien sur que non, j'ai même une petite surprise pour lui...
C'est avec une nouvelle mascotte que nous repartons, son nom n'est pas encore choisi. Quelques photos prises au sommet de ce très beau col avant de descendre
Vers la Clusaz (sans commentaire 😫)
C'est après une longue est belle descente que j'arrive dans un petit camping très sympa aux Glières. Lundi 27 Le programme du jour n'est pas très motivant, il y a un gros sac de nœuds à passer, j'ai eu beau retourner les cartes dans tous les sens hier soir il n'y a pas moyen de l'éviter. Le départ se fait à 8h00 sans avoir payé le camping, personne hier soir et personne ce matin. Je roule en suivant le GPS qui m'amène à Genève par des routes étonnamment tranquilles.La partie Suisse me surprend encore plus car elle se fera exclusivement sur pistes cyclables, et de qualité !!!
Une petite pause devant le lac Leman
Et c'est reparti vers la France. L'après midi sera nettement moins sympa, je passe par Bellegarde puis rejoint Nantua en ne prenant que des grands axes, il n'y avait pas d'autre solution.Cela semble interminable mais fini par arrivé là où je suis passé lundi dernier. Je reconnais la spectaculaire autoroute A 40 qui est un enchaînement de tunnel et de viaduc
L'arrivée se fera au camping de Nantua, bien sympathique. Je suis une nouvelle fois fatigué, demain devrait être une journée de transition avant d'attaquer une partie beaucoup plus facile Mardi 28 Départ à 8h00 pour aller voir le lac de Nantua, c'est un lac...
De là je m'engage sur les dernières routes un peu escarpées (du moins pour le moment) et cette fois c'est beau
En fin de matinée j'en termine avec les montées et j'ai plutôt bien avancé malgré les cuisses qui piquent. Je décide de lever le pied pour le reste de la journée. J'avance tranquillement sur les petites routes bien sympa de la Saône et Loire et m'arrête au premier camping de ceux repérés la veille au soir. Je ne sais pas déçu de ce choix
Je ne l'ai pas encore évoqué mais depuis une dizaine de jours il fait chaud, 32 degrés aujourd'hui et cela pourrait frôler les 40 cette semaine, je ne m'en pleind pas, j'aime et je supporte bien ces températures. Je vais finir par bronzer 😃

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